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Balade de la Morélie et du dolmen

Une rando presque printanière, à la veille du dimanche des Rameaux,  avec un très agréable parcours à partir du hameau de Laubicherie. On traverse d’abord un bois, puis des parcelles cultivées où le blé est encore en herbe. Passage par le moulin de la Jarousse, puis le chemin conduit jusqu’à un beau chalet en bordure d’un étang.

Le chemin remonte ensuite pour atteindre le hameau de La Morélie, vieux domaine agricole ayant appartenu à une famille noble ( les Jarrige qui occupèrent les lieux pendant près de quatre siècles).

On emprunte ensuite une petite route et on découvre sur la droite, un peu caché dans le bois, un magnifique colombier avec une toiture en lauzes. Peut-être cette construction appartenait-elle autrefois aux Jarrige de la Morélie, ce qui expliquerait cette belle architecture proche de plusieurs pièces d’eau, dont une magnifique mare bordée de peupliers.

La dernière découverte de ce parcours n’est pas la moindre: la domen de La Morélie, au lieu-dit Pierre-Levée, dans un taillis, se caractérise par une belle table de schiste sur un tumulus. Nous avons là la trace d’une occupation du sol de deux à quatre mille ans avant notre ère…

 

Les noyeraies de Tourtoirac

Tourtoirac, en Périgord, possède une belle église abbatiale des XIIème et XIIIème siècle. La rando part du bourg en empruntant la D67. Après le pont sur l’Auvézère, prendre à droite. Le chemin est balisé sous le nom de « boucle de la fontaine de Ladoux ».

Ce samedi 16 mars 2013, ciel couvert et un peu de bruine. Mais la végétation commence à démarrer. Premières renoncules et premières violettes.

Passage par la forêt avant d’atteindre le hameau de « La Palue » signalé par une belle croix de chemin. Les murs des maisons sont ici très souvent constitués de  pierres taillées dans le calcaire. On passe tout près d’une noyeraie. Aperçu de petites parcelles de vigne pour une production sans doute très locale.

En fin de parcours, le chemin est bordé de murets recouverts de mousse. Vu une palombière dans la forêt. Belle promenade à renouveler aux beaux jours.

 

 

 


 

 

Sur les pentes des Monts de Blond

Départ du hameau appelé « Le Charlet » et un chemin qui grimpe à travers les bois, bientôt longé de murets de pierres sèches qui retiennent la terre de parcelles autrefois cultivées. Mais la végétation et la forêt ont repris le dessus.

Belle lumière dans les sous-bois en cette fin d’hiver. Par endroits, le chemin est pavé. On finit par atteindre un autre hameau, où les maisons en pierres grises ont des toitures couvertes de tuiles courbes. La Betoulle. Ici on aperçoit un village avec son clocher, à la faveur d’une vue très dégagée: Cieux.

Le chemin longe à présent un ancien lavoir, alimenté par une source maçonnée avec des pierres de taille. Superbe endroit. Retour vers le point de départ de la rando en passant par un carrefour forestier où les chemins partent en étoile. Encore une vue trés dégagée à main droite. De vieilles maisons avec des buis lorsque nous atteignons de nouveau « Le Charlet ».

Dans la forêt beaucoup de traces laissées par les chevreuils. Nous en avons aperçu deux qui s’enfuyaient dans la forêt. On devine aussi des empreintes de sangliers. Une très belle rando forestière par un temps doux et agréable. Juste avant l’orage…

 

 

 

Le chemin des gaulois

Cette randonnée commence à la pancarte « Les Martinèches » et emprunte le tracé d’une ancienne voie ferrée sur plusieurs kilomètres. Le chemin passe entre des blocs de rochers. A droite, on peut apercevoir une belle demeure du XVème siècle, le château de Douillac.

Un magnifique pont en pierre taillée enjambe la voie puis on traverse une route communale. Ce passage était jadis gardé par un passage à niveau avec la maisonnette du garde-barrière ( maisonnette de Cheni). Une extension du bâtiment existe aujourd’hui, mais on peut encore voir la construction d’origine. Un autre ouvrage remarquable, datant de la construction de la ligne (fin XIXème), est situé un peu plus loin sur le parcours à l’endroit où le chemin franchit la rivière « Isle »: il s’agit d’un superbe pont en pierre avec deux parapets en fer.

Puis on bifurque à quelques centaines de mètres de là pour suivre un chemin à travers les bois qui permet d’atteindre par une pente relativement douce le bourg du Chalard. Passage à proximité de l’ancienne gare de la ligne Saint-Yrieix/Bussière-Galant. La traversée du bourg du Chalard est particulièrement remarquable. On passe près du château d’eau, de la mairie ( construite en pierre de Saint-Yrieix), puis on coupe la route Saint-Yrieix/Châlus pour travers le village médiéval. A voir sur la gauche un puits maçonné en pierres du pays et coiffé d’une toiture en lauzes. La maison dite des « Anglais » est visible sur la gauche avec de très belles ouvertures en forme d’ogives et un style traditionnel qu’il faut prendre le temps d’admirer. Au bout de la rue, l’église romane et le cimetière des Moines avec des tombes médiévales sont à visiter attentivement.

On rejoint ensuite la route Châlus/Saint-Yrieix pour tourner un peu plus à droite et emprunter la direction du pont médiéval. L’itinéraire passe tout près d’une tour en ruines puis c’est à nouveau le franchissement de la rivière « Isle » par un pont construit au Moyen-Age avec des avants-becs spectaculaires. C’est par là que passait un vieil itinéraire d’origine gauloise identifié comme une ancienne voie de long parcours de l’Armorique à la Méditerranée. La route grimpe sur près d’un kilomètre avant de prendre à gauche un chemin qui descend jusqu’à un ruisseau affluent de l’Isle que l’on franchit à gué.

Puis le chemin creux typique des anciennes dessertes rurales grimpe jusqu’au lieu-dit « le Petit Seignat ». On arrive sur une route communale et on emprunte celle-ci après avoir tourné sur la gauche. La vue sur les Monts de Châlus est alors très dégagée. Avant le lieu-dit « Ponroy », il faut couper l’un long d’un bois pour rejoindre la ligne de crête. C’est là que l’on peut encore retrouver la trace de l’ancien chemin de Périgord à Saint-Léonard qui est d’origine gauloise. Cette voie ancienne formait un carrefour avec le Chemin de l’Armorique à la Méditerannée. C’est sur ce carrefour que la cité de Saint-Yrieix a vu le jour au VIème siècle autour du monastère construit à l’époque d’Arédius.

La fin du parcours se fait par la très belle route de crête qui rejoint la départementale. On termine la boucle en longeant celle-ci jusqu’à la route des Martinèches.